3 octobre 2020 | Le Billet de Mathilde
C'est le titre d'un livre que notre amie Mathilde a découvert dans sa bibliothèque en faisant du rangement. Elle ne se souvient pas de l'avoir acheté (cela ne correspond pas à ce qu'elle lit), ni qu'on le lui ai donné ou prêté… Elle est certaine de ne jamais l'avoir ni lu, ni vu, auparavant. N'ayant rien d'autre sous la main, elle l'a commencé un soir, et il ne l'a plus quittée. Les deux auteurs, américains, – un médecin gérontologue et son patient – exposent leur méthode dont ils garantissent l'efficacité pour l'avoir constatée sur eux-mêmes et sur les nombreuses personnes qui l'ont adoptée.
Tout remonterait à l'époque préhistorique où nous étions des chasseurs cueilleurs. Avec une activité physique intensive pour capturer le gibier nécessaire à notre survie. Il fallait pour cela être toujours plus performant et aller au-delà de nos limites. Avec la mauvaise saison et l'absence de proies, tout s'arrêtait en attendant le retour des beaux jours. Il fallait fonctionner à l'économie, épargner ses forces, entrer en hibernation, en quelque sorte. Le moment de la retraite où l'on cesse d'avoir une activité soutenue serait interprété par la partie de notre cerveau la plus ancienne remontant à cette époque, comme un signal de déclin, de dégénérescence qu'il faudrait distinguer du vieillissement naturel. Pour inverser le processus il suffirait de pratiquer une activité physique intense, six jours sur sept, pendant trois quarts d'heure. Moins fort et moins longtemps si c'est trop difficile. Il faut d'abord écouter son corps et modifier les messages que nous lui envoyons. C'est la persévérance qui est importante. Et, paraît-il, le miracle se produit.
Alors Mathilde a décidé d'en faire l'expérience. Nous avons essayé de la dissuader, en vain. En désespoir de cause, nous allons la surveiller de près. Et, pourquoi pas, peut-être essayer si ça marche vraiment.
*de Chris Crowley et Henry S. Lodge