« À vingt ans, j'écrivais en français, une langue au–dessus de tout soupçon, sans ombre, audible jusqu'aux bornes de l'univers. Et voici qu'une autre littérature sur le même sol mit à mal cette tranquille illusion. Il fallut désormais admettre qu'il n'y avait pas de Langage au–dessus des langues et hors des langues… L'écrivain a mission de faire apparaître le Langage au sein de chaque langue particulière, comme son coeur secret. Il n'y a que des langues particulières : la pluralité des langues est au fondement de l'universalité des cultures ».